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https://www.cultura.com/p-bye-bye-democratie-le-brulot-de-l-annee-9782487113015.html
https://www.fnac.com/a18696347/Jacques-Myard-Bye-bye-democratie#omnsearchpos=1
https://www.furet.com/livre-pod/bye-bye-democratie-jacques-myard-9782487113015.html
https://www.decitre.fr/livre-pod/bye-bye-democratie-9782487113015.html
⁶Retrouvez par ce lien ci-dessous l'article de Jacques MYARD "L'introuvable politique étrangère de l'Europe" paru dans "Revue Républicaine"
Inscription sur ce lien avant le 20 novembre
MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République…
Président de l'Académie du Gaullisme
Le 16 Janvier 2020
INFORMATION IMPORTANTE
POUR LES PERSONNES QUI SE SONT INSCRITES À LA CONFERENCE DE CLAUDE REVEL ANNONCÉE CI-DESSOUS VOTRE ENTRÉE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE SE FERA PAR LE 128 RUE DE
L'UNIVERSITÉ LA CONFÉRENCE AURA LIEU À LA QUESTURE AU TROISIEME ETAGE QUE ERIC CIOTTI MET À NOTRE DISPOSITION MERCI D'ARRIVER SUFFISAMMENT À L'AVANCE POUR PASSER LES CONTROLES
BIEN À VOUS
JACQUES MYARD
Chère Amie, Cher Ami,
Je suis heureux de vous convier à la prochaine réunion du CNR et de l’Académie du Gaullisme
Lundi 10 février prochain
A 18 heures
Au Palais-Bourbon, Salle 62-17, 126 rue de l’université, 75007 Paris.
Nous aurons le plaisir de recevoir :
Claude REVEL,
ancienne déléguée interministérielle à l’Intelligence Economique auprès du Premier Ministre,
qui nous présentera
La France face aux enjeux de l’Intelligence économique.
Je vous remercie de vous inscrire dès à présent et avant le lundi 03 février 13 h, date de rigueur !
Pour pouvoir accéder aux locaux de l’Assemblée nationale, il est impératif, en effet, que vous vous inscriviez en cliquant sur le lien suivant :
https://forms.gle/BwZNM7Dq6jcxiKkaA
Pour des raisons de sécurité, l’Assemblée nationale n’autorise l’accès à ses locaux que si vous vous présentez avec une carte d’identité et si vous avez enregistré votre identité complète, sur le lien mentionné ci-dessus avant le lundi 3 février à 13 h.
Me réjouissant de vous retrouver, Je vous prie d’agréer, Chère Amie, Cher Ami, l’expression de mes sentiments très cordiaux.
Jacques MYARD
Intervention du professeur G.F DUMONT devant les membres du C.N.R le 7 octobre à l'Assemblée Nationale
MESSAGE
de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme
Le 17 septembre 2019
Le président
Jacques Myard
Chère Amie, Cher Ami,
Je suis heureux de vous convier à la prochaine réunion du CNR, conjointe avec l’Académie du Gaullisme :
Lundi 7 octobre prochain
A 18 heures
à l'Assemblée nationale , 126 rue de l’université salle 62-17, 75007 Paris
Nous aurons le plaisir de recevoir Gérard-François DUMONT, démographe, ancien Recteur, Professeur à la Sorbonne
Gérard-François Dumont traitera le thème suivant :
Les enjeux et défis de la démographie française
Je vous remercie de vous inscrire dès à présent et avant le lundi 30 septembre 12h en cliquant sur le lien suivant :
https://forms.gle/xeELvq2Go3wuEg1Z7
Pour des raisons de sécurité, l’Assemblée nationale n’autorise l’accès à ses locaux que si votre identité complète, enregistrée dans les délais, sur le lien mentionné ci-dessus, est portée sur la liste.
Sur place, il est impératif de se présenter avec une pièce d’identité (carte nationale d’identité ou passeport).
Me réjouissant de vous retrouver, je vous prie d’agréer, Chère Amie, Cher Ami, l’expression de mes très cordiales salutations.
Jacques MYARD
Et l'Académie du Gaullisme
Le 5 MARS 2019
Le président
Jacques Myard
Chère Amie, Cher Ami,
Je suis heureux de vous convier à la prochaine réunion conjointe du CNR et de l’Académie du Gaullisme :
Lundi 1er avril prochain
A 18 heures
au Palais-Bourbon, Salle 62-17, 126 rue de l’université, 75007 Paris.
« Le cas Alstom et la politique industrielle de la France ».
Nous aurons le plaisir de recevoir Olivier MARLEIX, député (LR) d’Eure-et-Loir et président de la récente Commission d’enquête sur les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle.
Je vous remercie de vous inscrire dès à présent et avant le lundi 25 mars en cliquant sur le lien suivant : https://goo.gl/forms/XCUZZjieqosTNJxo2
TRÈS IMPORTANT
Pour des raisons de sécurité, l’Assemblée nationale n’autorise l’accès à ses locaux que si votre identité complète, enregistrée dans les délais, sur le lien mentionné ci-dessus, est portée sur la liste.
Sur place, il est impératif de se présenter avec une pièce d’identité (carte nationale d’identité ou passeport).
Me réjouissant de vous retrouver, je vous prie d’agréer, Chère Amie, Cher Ami, l’expression
Jacques MYARD
Le président
Jacques Myard
Paris, le 10 novembre 2017
Chère Amie, Cher Ami,
Je suis heureux de vous annoncer la reprise des activités du CNR avec la convocation de notre Assemblée générale lundi 27 novembre 2017 à 17 h 30 puis l’audition à 18h30 de l’économiste Jean-Michel Naulot sur la situation financière et économique de la France
-Conformément aux statuts de notre association, j’ai le plaisir de vous convoquer à notre Assemblée générale annuelle qui se tiendra Lundi 27 novembre 2017 à 17 h 30, Salle 62-17, 126 rue de l’Université, 75007 Paris
L’ordre du jour comportera :
1- rapport moral et vote du quitus
2 - rapport financier, arrêté des comptes et vote du quitus
3- renouvellement des membres du conseil d’administration du CNR
4- Thèmes, calendrier de réunions, site du CNR
5– Montant et appel à cotisations
6– Questions diverses
-Notre Assemblée générale sera suivie, comme je vous l’ai annoncé, d’une audition à 18 h30 de J.M. Naulot, économiste, ancien président de l’Autorité des Marchés Financiers.
Je compte tout particulièrement sur votre présence et vous remercie de vous inscrire avant le 17 novembre au soir en cliquant sur le lien suivant :
https://goo.gl/forms/Mq3CVv5IGxcrL8yg2
Pour des raisons de sécurité, l’Assemblée nationale n’autorise l’accès à ses locaux que si vous vous présentez avec une carte d’identité et si votre identité complète remise dans les stricts délais impartis est mentionnée sur la liste.
Aucune personne ne pourra accéder à l'Assemblée si elle n'est pas au préalable inscrite sur le formulaire ci-dessus en respectant la date limite du 17 Novembre, merci d'avance.
Me réjouissant de vous retrouver, Je vous prie d’agréer, Chère Amie, Cher Ami, l’expression de mes très cordiales salutations.
Jacques MYARD
________________________________________
COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 18 Juin 2017
A/S : ELECTIONS LÉGISLATIVES : UNE VAGUE EST ARRIVEE, MAIS LE RESSAC EST CERTAIN !
La vague de la Macronmania a emporté une victoire presque totale dans les Yvelines, et battu dans la 5ème circonscription j'adresse à Madame Yaël Braun-Pivet mon salut républicain !
Alexandra Dublanche et moi même adressons à toutes les électrices et tous les électeurs qui nous ont apporté leur soutien nos vifs remerciements.
Mais le combat continue et j'entends y participer activement pour reconstruire une droite parlementaire forte et cohérente qui réponde à l'attente des Français.
Je suis en effet convaincu que le projet du Président de la République nous conduit à l'échec en raison de ses incohérences.
Sa volonté de n'avoir que des député(e)s inexpérimentés et sous contrôle est l'illustration parfaite de sa conception : "gouverner sans contrepouvoir"
Le défit de la reconstruction est à notre porté, j'entends m'y consacrer totalement.
Plus que le jamais vous pouvez compter sur ma détermination et mon engagement au service de notre pays !
MESSAGE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
CANDIDAT D'UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE AUX ELECTIONS LEGISLATIVES
5ème circonscription des Yvelines
LR - UDI
11 & 18 JUIN 2017
RÉSISTONS ENSEMBLE À LA VAGUE DE LA « MACRONMANIA »
APPEL AUX ABSTENTIONNISTES POUR UN NÉCESSAIRE SURSAUT LE 18 JUIN
Les Français ont voté massivement pour les candidates et candidats d’En Marche lors du premier tour des élections législatives le 11 juin.
Cette vague inédite et l’écrasante majorité qui en découlerait si le deuxième tour le 18 juin est conforme au premier, n’est en aucune façon un gage d’équilibre institutionnel ; elle serait, au
contraire, la source de tous les excès et risques législatifs
Il apparaît même que les sphères dirigeantes d’En Marche s’en inquiètent, non seulement au regard du nombre mais aussi en raison de l’inexpérience des
candidats.
Jean-Louis Debré, ancien Président du Conseil constitutionnel, me confiait qu’une Assemblée doit avoir suffisamment d’élus expérimentés pour assurer au travail législatif la qualité requise par
l’intérêt général.
De plus, la Démocratie nécessite un équilibre entre une majorité qui soutient le gouvernement et une opposition certes minoritaire, mais agissant avec lucidité, sans sectarisme dont l’action est une
garantie contre toute dérive «hégémonique».
Je tiens à souligner que mon attitude personnelle n’a jamais été celle d’un opposant systématique mais celle d’un parlementaire objectif ; j’ai voté des textes présentés par le gouvernement comme la
loi Montagne, les lois sur l’urgence ou les lois sur le renforcement de nos services de renseignement.
Mais au-delà de la question institutionnelle de l’équilibre démocratique, le projet politique du Président Macron comporte de multiples risques sur des questions de fond dont les Français doivent
avoir conscience avant de succomber aux charmes de la «Macronmania».
-Manque de cohérence politique : le gouvernement est formé de fieffés opportunistes et d’idéologues, il porte en lui-même tous les ingrédients
d’une crise politique programmée
- Face à lui le gouvernement va avoir une majorité de députés de gauche « ripolinés » pour les besoin de la cause
-Fiscalité: hausse de la CSG pour tous (21 milliards d’euros) qui va fortement pénaliser les retraités, les fonctionnaires, les professions
libérales.
Quant aux salariés du privé, leurs gains de pouvoir d’achat - en raison de la suppression de leurs cotisations salariales - vont être fiscalisés : c’est un marché de
dupes !
-ISF: cet impôt pèsera toujours sur l’immobilier, et son taux augmentera très probablement car il sera nécessaire de compenser la baisse du
produit de cet impôt antiéconomique !
-Taxe d’Habitation, c’est la principale recette des communes ; sa suppression proposée par E. Macron met en péril les budgets des communes
et il sera nécessaire que l’Etat compense cette perte de recettes par le budget de l’Etat, donc de nouveaux impôts : nouveau marché de dupes !
-Urbanisme: E. Macron veut pratiquer une politique active de densification avec le recours aux Opérations d’intérêt national (OIN) qui priment sur
les règles des Plans locaux d’urbanisme (PLU).
Avec l’instauration de PLU intercommunaux, les maires seront dépossédés de cette compétence au profit des agglomérations, il n’y aura plus de proximité en matière de permis de construire !
-Logements sociaux: enfin et surtout, il envisage de renforcer les pouvoirs de l’Etat (Préfet) pour appliquer la loi ALUR et son diktat sur les
logements sociaux : 25% d’ici 2025 au mépris des réalités locales et de la protection du patrimoine de nos villes !
-Economie : absence de toute réforme de structure pour permettre la réduction des dépenses: rien de crédible sur les retraites, rien sur le
dix-millefeuilles territorial
-Dérives communautaristes : le silence du projet est troublant sur ce point ; il s’explique sans doute par le soutien de l’Union des Organisations
islamiques de France (UOIF) - obédience des Frères musulmans - au candidat Macron
-Insécurité : pas de refonte de la politique pénale à l’égard des jeunes délinquants
-Flux migratoires : absence de politique crédible sur la nécessaire maîtrise des flux migratoires
-Famille : aucune mention sur la politique familiale, ni sur le retour de l’universalité des allocations familiales, ni sur la baisse du
quotient familial : deux mesures du gouvernement socialiste qui ont particulièrement frappé les familles et les classes moyennes
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, il est urgent de prendre conscience des conséquences de la politique que propose le nouveau Président.
Ne vous laissez pas abuser par une politique indéfinissable et marquée par l'incohérence
Ne donnez pas un chèque en blanc au Président Macron.
Votez et faites voter pour un député qui a fait ses preuves et saura vous défendre à l'Assemblée nationale, un député classé 35ème député le plus actif de l’Assemblée et, selon le journal Le Parisien
- pas toujours tendre avec moi, le premier des Yvelines.
Le 18 juin votez pour Jacques Myard
Suppléante Alexandra Dublanche
Adjointe à Sartrouville
Conseillère Régionale
SI VOUS PARTAGEZ L'ANALYSE DE CE MESSAGE
N'HÉSITEZ PAS À LE TRANSMETTRE À VOS AMIS ET CONNAISSANCES
MESSAGE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
CANDIDAT D'UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE AUX ELECTIONS LEGISLATIVES
LR -UDI
11 & 18 JUIN 2017
NON AU DIKTAT DE LA LOI ALUR
En pleine campagne électorale –comme par hasard- le Préfet des Yvelines répondant à l’évidence à des instructions du gouvernement vient de me faire connaître –en ma qualité de Maire- les obligations de la ville de Maisons-Laffitte en matière de constructions de logements sociaux pour la période triennale 2017-2019 soit :
451 nouveaux logements sociaux locatifs
Je rappelle que la loi ALUR – dite loi Duflot (loi du 24 mars 2014) a considérablement renforcé l’article 55 de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain SRU et oblige chacune des communes de France à avoir 25% de logements sociaux d’ici 2025...
Le non-respect de cette obligation emporte des sanctions pécuniaires fortes qui peuvent quintupler la sanction de base qui est près de 400 000 € pour Maisons-Laffitte.
C’est simplement du racket !
Il ne s’agit pas de refuser de construire des logements sociaux dès lors qu’ils s’inscrivent dans le contexte urbain sans créer de ghetto et qu’il existe des terrains disponibles.
Nous l’avons d’ailleurs prouvé à Maisons-Laffitte en réalisant des opérations à échelle humaine parfaitement intégrées et cela malgré des coûts importants en raison de la rareté et la cherté des terrains.
A titre d’exemple lors des périodes triennales précédentes :
-2011-2013 : nous avions une obligation de 168 logements. Nous avons réalisé 150 logements soit 89 % des obligations
-2014-2016 : obligation 372, réalisées 136 unités
La nouvelle obligation de 451 logements pour la période 2017-2019 est rigoureusement impossible à réaliser en raison :
- de l’absence de terrains
- la très grande cherté du foncier qui rend les opérations très onéreuses
- du caractère protégé du patrimoine de la ville
Pour atteindre cet objectif il conviendrait de raser des hectares de la zone pavillonnaire, ce qui est inadmissible !
Mais il convient aussi de savoir qu’il existe des centaines de milliers de logements sociaux vacants en province.
Bétonner la Région parisienne n’est pas la réponse aux problèmes de logements. C’est à coup sûr l’asphyxie de la région parisienne en raison des transports publics insuffisants
!
Il faut retrouver l’aménagement du territoire et aider les entreprises à s’installer dans ces villes de province sinistrées économiquement. C’est possible, un ministre socialiste
récemment en privé me l’a confirmé, mais la volonté est absente.
L’enjeu de cette politique idéologique est de taille. Ne laissons pas massacrer l’urbanisme de nos villes.
Ne laissons pas ruiner notre cadre de vie.
Je précise que dans les Yvelines des dizaines de villes sont concernées par cette politique désastreuse et sectaire.
Pour être plus précis dans la 5ème circonscription 4 villes sur 5 sont confrontées à l’irréalisme de la loi ALUR et vont être sanctionnées.
En tant que député je suis déterminé à tout mettre en œuvre pour m’opposer à cette loi idéologique, absurde qui ignore et méprise les réalités de nos villes.
Je vous rappelle mon engagement total pour préserver nos villes :
J’ai fait voter un amendement à la loi ALUR qui protège du bétonnage des zones patrimoniales historiques comme le Vésinet, le Parc et le Petit Parc de Maisons-Laffitte ou le Lys de Chantilly.
MESSAGE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
CANDIDAT D'UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE AUX ELECTIONS LEGISLATIVES
LR -UDI
11 & 18 JUIN 2017
LE 5 JUIN 2017
HALTE AU MATRAQUAGE FISCAL DES RETRAITÉS ET DES CLASSES MOYENNES
VOUS TROUVEREZ CI DESOUS LA LETTRE QUE J’AI ADRESSÉE À DE TRÈS NOMBREUX RETRAITÉS QUI M’ONT ÉCRIT À PROPOS DE LEURS RETRAITES
VOUS POURREZ ÉGALEMENT PRENDRE CONNAISSANCE D'UNE ANALYSE FISCALE EXPLICATIVE SUR LES ENJEUX FISCAUX DE L'AUGMENTATION DE LA CSG,
BONNE LECTURE
JACQUES MYARD
« Madame, Monsieur,
Je partage avec vous la préoccupation dont vous me faites part : les ménages français dont les retraités ont subi un matraquage fiscal sans précédent sous le quinquennat Hollande : 17 milliards
d’euros de hausses d’impôts sans compter la hausse de la TVA.
Je me suis élevé contre ce matraquage fiscal lors des débats budgétaires en m’opposant à son vote. S’il faut redresser les comptes du pays, cela ne peut se faire en restreignant toujours plus
drastiquement le pouvoir d’achat d’1/4 de nos concitoyens sur lesquels se concentre l’impôt !
L’augmentation de la CSG telle que le prévoit le Président Macron est considérable : plus de 20 Mds d’euros.
Elle touchera principalement les retraités qui paient la CSG et qui ne bénéficieront pas de l’exonération des cotisations salariales et de chômage puisqu’ils ne paient pas ces
cotisations.
Ainsi, pour près de 60 % des retraités du régime général, le taux de CSG grimpera de 6,6 % à 8,3 %. Avec la CASA (solidarité autonomie), les prélèvements sociaux pourraient atteindre 9,1 %.
Pour un couple de retraités avec chacun une retraite mensuelle de 1200 euros, c’est 40 euros de moins par mois. Pour les retraités les plus aisés, la perte s’accroît en
proportion.
Quant à la baisse de la taxe d’habitation, censée compenser la hausse de la CSG, c’est un cadeau en trompe–l’oeil, une véritable escroquerie intellectuelle, car l'Etat devra compenser les
recettes diminuées des communes en augmentant les impôts nationaux !
Il est impératif de stopper ce matraquage fiscal des retraités.
Dans le cadre de notre projet Les Républicains, les retraités retrouveront du pouvoir d'achat, avec une baisse d’impôts de 10% pour tous les ménages, une revalorisation des petites
retraites de 300 euros par an et l'augmentation des pensions modestes de réversion.
Ces mesures seront financées, en particulier grâce au recul progressif de l’âge de départ à la retraite à 65 ans.
Rétablir l’équité dans notre modèle social des retraites est aussi une nécessité : le système des régimes spéciaux doit être progressivement supprimé, et il importe qu’on aboutisse dans
l’équité à un alignement progressif du régime de la fonction publique sur le régime général.
Le report de l’âge de départ à la retraité à 65 ans s’impose du fait de l’allongement de l’espérance de vie général. Les carrières longues (ceux qui ont commencé à travailler tôt) ne seront
pas remises en cause.
C’est de cette manière que nous pourrons garantir la pérennité de notre système par répartition, la solidarité entre les générations, et maintenir le niveau des pensions.
J’espère que les éléments que je porte à votre attention répondront à vos interrogations et sachez que je suis déterminé à m’opposer avec vigueur à ce nouvel matraquage fiscal.
A l’évidence E.Macron est bien le fils de F.Hollande : toujours plus d’impôt !
Très cordialement,
Jacques Myard »
NOTE FISCALE POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT ANALYSER LES ENJEUX
Dans le détail, on analysera successivement
1) l’augmentation de
CSG en contrepartie de la suppression de cotisations salariales ;
2) la réforme de la
fiscalité de l’assurance-vie
3) l’exonération de taxe d’habitation.
1. L’augmentation de CSG en contrepartie de la suppression de cotisations salariales
Présentée comme favorable au pouvoir d'achat, l’augmentation de la CSG en
contrepartie de la suppression de cotisations salariales va générer des dizaines de
millions de perdants, parmi lesquels de très nombreux actifs
Dans le détail, E. Macron propose de supprimer les cotisations salariales à l'assurance maladie :
(0,75% pour un rendement de 5,25 milliards d’euros) et à l'assurance chômage (2,4% pour un rendement de 13,3 milliards d’euros).
Cette mesure serait financée par une hausse de 1,7 point de la CSG (21 milliards d’euros).
Cette proposition appelle plusieurs remarques :
a) Les seuls bénéficiaires seront ceux qui payent ces cotisations (les salariés du
secteur privé) :
o leur gain sera à priori de 3,15% du salaire brut, soit pour un salarié payé
au SMIC, de 46€ par mois ;
o mais, comme simultanément la CSG augmentera de 1,7 point1, il paiera
24,5€ de CSG supplémentaire et le gain réel sera donc réduit à 21,5€ par
mois ;
o les cotisations étant proportionnelles au salaire, le gain d'un salarié
augmentera proportionnellement.
b) Tandis que les cotisations chômage ne sont prélevées que jusqu'à un certain
niveau de rémunération brute,
la CSG est prélevée sur 100% du salaire au-delà de ce plafond : à partir d’un certain niveau de revenu, cette mesure fait donc perdre du pouvoir d’achat aux salariés :
Les cotisations chômage ne sont en effet prélevées que jusqu'à un certain niveau de rémunération brute, équivalente à 4 fois le plafond de la Sécurité sociale,
soit 12 872 euros par mois en 2016.
La CSG, de son côté, est prélevée sur 100% du salaire au-delà de ce plafond. En conséquence, à partir de 12 872 euros par mois l'économie se réduirait et se transformerait même en perte au-delà d'un
certain niveau.
c) Rien n’est prévu en matière d’impôt sur le revenu : il est évident que le gain de rémunération sera
fiscalisé
d) Ceux qui ne paient pas ces cotisations ne bénéficieront pas de leur suppression :
- les travailleurs indépendants (4 millions de personnes) ;
- les retraités (15 millions pour le seul régime général), qui paient la CSG2 mais
pas les cotisations chômage ou maladie (du moins pour la retraite de base) ;
Pour près de 60 % des retraités du régime général, le taux de CSG serait ainsi porté de 6,6 % à 8,3 %. Avec la CASA, les prélèvements sociaux atteindraient 9,1%.
Ainsi, un couple de retraités touchant chacun une retraite mensuelle de 1200€ verra le revenu de leur foyer amputé de 40€ par mois. Pour les retraités plus aisés, la perte sera accrue
proportionnellement.
- les fonctionnaires (5 à 6 millions de salariés), qui ne paient pas, par définition, de cotisations chômage ;
- les chômeurs, les personnes en arrêt maladie...
e) La CSG pèse aussi sur les revenus du capital (intérêts, revenus fonciers, assurance-vie, plus-values...) : cette mesure va donc léser les épargnants
2. La réforme de la fiscalité de l’assurance-vie
· 44% des ménages ont au moins un contrat d’assurance-vie
· On dénombre 54 millions de contrats en tout
E.Macron prévoit la création d'un prélèvement forfaitaire unique au taux de l'ordre de 30%, prélèvements sociaux inclus, pour tous les revenus du capital, y compris, donc, de
l'assurance-vie, aujourd’hui taxée à 23%.
Or, actuellement, pour les contrats détenus depuis au moins huit ans, le contribuable peut opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire de seulement 7,5% après un abattement annuel de 9 200
euros pour un couple. A ce prélèvement, il faut ajouter les contributions sociales de 15,5%.
Ce projet se traduira donc par un net alourdissement de la fiscalité après 8 ans de détention.
3. L’exonération de taxe d’habitation pour 80% des Français
Exonérer 80% des Français de la taxe d’habitation tout en garantissant le même niveau de recettes pour les collectivités locales revient à financer cette mesure par le contribuable national, et donc
essentiellement par les classes moyennes.
Sachant que cette mesure représente un coût annuel de l’ordre de 10 milliards d’euros, seules des hausses d’impôts nationaux massives pourront la compenser.
Celle-ci conduirait par ailleurs à une totale déresponsabilisation des contribuables
locaux. N’oublions pas qu’aujourd’hui la TH est de fait largement liée au revenu par le biais des exonérations totales ou partielles.
CONCLUSION
Au-delà de ces trois propositions précises, il convient d’ajouter que l’absence de
réformes de structure (retraites, assurance-maladie, assurance-chômage, ) pèsera durablement à la fois sur nos comptes publics et sur la compétitivité de nos entreprises.
Des hausses d’impôts seront donc inéluctables pour pallier la faible croissance de notre économie qui en résultera.
Le 9 MAI 2017
Madame, Monsieur,
Les 11 et 18 juin prochains, vous vous rendrez aux urnes pour choisir votre député.
Je solliciterai à nouveau votre confiance pour vous représenter à l’Assemblée nationale et j’ai demandé à Alexandra Dublanche, conseillère régionale et maire adjointe à Sartrouville, d’être ma suppléante.
Cette élection revêt un caractère particulier et surtout une grande importance pour la France.
Les Français ont choisi Emmanuel Macron comme Président de la République, dont acte.
Je respecte le suffrage universel, seule source de la légitimité démocratique.
Mais force est de constater qu'Emmanuel Macron a été élu principalement par défaut. De surcroît, plus de quatre millions de nos concitoyens ont voté blanc ou nul, ce qui ne s'était jamais produit; plus d'un quart des Français se sont abstenus, soit plus de douze millions.
Surtout je ne crois pas dans les capacités de réussite du nouveau chef de l’Etat dont les incohérences sont nombreuses et irréductibles . Son positionnement politique est intenable, c'est pour lui la quadrature du cercle entre ses partisans dont la seule qualité commune est l'antagonisme !
Il marche dans les pas de F. Hollande dont l’échec est patent. Son discours rappelle singulièrement les propos du prince de Salina dans le Guépard : " Il faut que tout change pour que ne rien ne change " ! La meilleure preuve en est le "ripolinage" (opération RIPOLIN), des caciques du Parti Socialiste (PS) et des membres du Parti Radical de Gauche (PRG) qui,.après une petite couche de Macron se rallient à marche forcée...
La ficelle est un peu trop grosse pour que l'on soit dupe !
C’est en effet une vieille lune que de croire que le clivage gauche-droite est dépassé et que la troisième force serait la solution; seul F. Bayrou peut le croire; nous allons le constater très rapidement au détriment de l’intérêt du pays.
Une chose est en revanche certaine, il ne peut y avoir de démocratie que s’il existe des contre-pouvoirs pour éviter toute dérive. C’est le rôle de l’Assemblée nationale.
Il doit donc exister à l’Assemblée une majorité d’opposition mais une opposition lucide et sans sectarisme, je m’y engage.
Vous me connaissez, je ne pratique pas la langue de bois et le « politiquement correct », je tiens mes engagements.
Dans quelques jours, vous recevrez mon journal de campagne où vous pourrez prendre connaissance de mon action au Parlement.
Je n’y ai pas ménagé ma peine. Le magazine Capital m’a placé en 35e position des députés les plus actifs, sur 577. Lorsqu’on a l’honneur d’être député, il n’est pas question de fuir ses
responsabilités et de ne pas assumer ses obligations.
Vous prendrez aussi connaissance de mes engagements en cohérence avec mon action et, je le sais, en cohérence avec vos convictions :
- Priorité à l’investissement pour la croissance et l’emploi
- Mise en place d'une politique industrielle pour protéger nos entreprises
- Maîtrise de la dépense publique par des réformes structurelles
- Défense des classes moyennes contre le matraquage fiscal
- Sécurité, tolérance zéro
- Fermeté inflexible contre le terrorisme islamiste,
- Lutte contre les dérives communautaires, égalité homme-femme
- Maitriser les flux migratoires
- Santé, garantir l'accès aux soins pour tous
- Solidarité oui, Fraudes NON
- Soutien aux familles, NON à la GPA
- Education, sortir de l'idéologie pour la réussite de tous les enfants
- Europe, privilégier les coopérations intergouvernementales pour réformer l'Union européenne
- Défense, restaurer les moyens de nos armées
- Promouvoir notre langue et la Francophonie
- Conduire une politique étrangère indépendante conforme à nos intérêts
Mon engagement est, bien sûr également, de protéger notre cadre de vie.
Lors de cette campagne, Alexandre Dublanche et moi-même, nous irons à votre rencontre et tiendrons des réunions publiques dans chacune des villes de la circonscription à partir de 20 h 30
- Mardi 30 mai au Mesnil-le-Roi, Salle Brassens
- Mercredi 31 mai, à Montesson, salle Lesage, rue Lesage
- Jeudi 1er juin, à Sartrouville, espace Gérard Philipe, rue Louise Michel
- Mardi 6 juin, à Maisons–Laffitte, salle Malesherbes
- Mercredi 7 juin, au Vésinet, salle des conférences de l’Hôtel de ville
Si vous le souhaitez, vous pouvez
- me laisser un message au 01 39 13 93 93
- m’écrire à ma permanence, 36, avenue de la République, 78500 Sartrouville
- envoyer un courriel à jmyard@club-internet.fr en spécifiant dans l’objet Elections législatives 2017.
Je compte sur votre soutien.
Mobilisons-nous tous pour gagner les législatives avec une large majorité !
Gagnons ensemble les législatives pour redresser le pays et faire face à l’ampleur des défis.
Très cordialement,
Jacques Myard
Message
De Jacques Myard
Député des Yvelines, Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 18 avril 2017
A/S : Présidentielles : je vote François Fillon au 1er et 2è tour les 23 avril et 7 mai
Nous venons de vivre une campagne pour la présidentielle hors norme qui a conduit de nombreux Français à douter, et à se demander à quoi bon aller voter.
Le moment est venu de dépasser les polémiques et d’analyser avec sérénité l’enjeu de cette élection qui demeure la clé de voûte de la vie politique française.
J’ai décidé de voter pour François Fillon pour les raisons suivantes :
En premier lieu, je n’ai pas pour habitude de quitter le navire quand il tangue. J’ai soutenu François Fillon et je continue à le faire. Le combat politique est âpre, il faut savoir
faire face.
François Fillon a fait l’objet de multiples attaques bien préparées et à partir d’informations connues de la seule administration de l’Etat. La justice s’en est saisie, qu’elle aille à son
terme.
François Fillon a tenu bon et fait preuve d’un caractère bien trempé.
Son projet politique pour la France est financé et d’une totale cohérence :
-Redresser l’économie française pour créer des emplois par l’investissement, en mettant en place des réformes de structure et une fiscalité incitative pour les entreprises et l’épargne des
Français.
-Lutter avec fermeté contre le terrorisme islamique, les dérives communautaristes et l’insécurité au quotidien, maîtriser les flux migratoires
-Soutenir les familles, remettre l’éducation sur les chemins de la réussite
-Améliorer notre système de santé au bénéfice de tous, garantir l’équilibre financier de nos retraites afin de maintenir leur niveau
-Renforcer notre défense
-Réformer l’Europe en privilégiant les coopérations intergouvernementales
-En politique étrangère, domaine que je connais bien, il s’est prononcé avec force pour une diplomatie indépendante afin de défendre nos intérêts.
En mettant en œuvre une politique de réformes permettant l’équilibre de nos finances, de renforcer notre défense, de refonder l’Europe sur des bases intergouvernementales, sur les Etats-nations, en étant décidé à conduire une politique étrangère en toute indépendance, François Fillon a un objectif :
Redonner à la France sa souveraineté qui lui manque si cruellement aujourd’hui .
La France ne peut être gouvernée ni par un beau parleur, héritier direct de François Hollande dont l’inexpérience et les contradictions sont évidentes, ni par un post soixante-huitard utopiste et dépensier à outrance qui promet de raser gratis !
Regardons les réalités en face :
François Fillon élu président aura seul une majorité parlementaire cohérente et unie pour mettre en œuvre les réformes dont la France a besoin.
En clair, il est le seul à pouvoir éviter l’instabilité politique qui serait la conséquence d’une Assemblée nationale balkanisée avec un président inexpérimenté.
François Fillon nous évitera ainsi, grâce à une action politique cohérente entre la Présidence de la République, l’Assemblée nationale et le Sénat des désordres qui ne manqueraient pas de
gagner la rue avec un chef d’Etat privé du soutien du Parlement.
François Fillon a le caractère d’un chef d’Etat, un projet cohérent pour le redressement de la France et l’assurance d’une majorité parlementaire.
Il est le seul à pouvoir éviter l’instabilité et les désordres, le seul à pouvoir restaurer l'autorité de l'Etat.
Je vote, en conséquence, pour François Fillon au premier et au second tour.
Message
De Jacques Myard
Député des Yvelines, Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 20 avril 2017
" UN SEUL CHOIX POSSIBLE : FRANCOIS FILLON"
Au moment où les Français vont choisir leur prochain président de la République, il convient de rappeler les cinq grands problèmes que la France devra affronter au cours du prochain quinquennat :
assurer sa sécurité intérieure et extérieure, élever le niveau de formation de la population, intensifier l’effort de recherche scientifique et technique, réduire le chômage et stabiliser la dette
publique.
Il s’agit de choisir le président qui, par sa personnalité, par son programme, sera le plus apte à faire face à ces cinq défis.
Etant donné les modalités de l’élection présidentielle, le vote du premier tour est capital. Il faut donc, dès le premier tour, procéder à un vote utile, c’est-à-dire, quelles que soient les sympathies que l’on peut avoir pour tel ou tel candidat, ne voter que pour les candidats susceptibles d’accéder au second tour. A ce stade, seuls quatre candidats sont susceptibles d’accéder au second tour : Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et François Fillon.
Peut-on voter pour Jean-Luc Mélenchon ? Jean-Luc Mélenchon ne propose rien de moins que de changer nos institutions et d’établir une VIème République. Depuis qu’elles existent, les institutions de la Vème République ont su résister à toutes les crises et démontrer ainsi leur solidité. La question des institutions ne figure absolument pas parmi les cinq grands problèmes évoqués précédemment. Avant même d’essayer de les résoudre, Jean-Luc Mélenchon commencerait donc par en créer de nouveaux qui ne manqueraient pas d’embarquer le pays dans une aventure inutile. Il est donc également inutile de voter pour lui.
Peut-on voter pour Marine Le Pen ? Débarrasser la France de l’euro est le point cardinal de son programme. De plus en plus de voix s’élèvent aujourd’hui pour admettre que l’euro a été une erreur et que la France, comme toute l’Europe, se porterait mieux sans l’euro.
Pour autant, il apparait difficile de suivre Marine Le Pen pour deux raisons. Tout d’abord , le référendum qu’elle propose pour se débarrasser de l’euro risque fort d’être perdu parce qu’une large majorité de Français ne souhaitent pas sortir de l’euro, non pas qu’ils soient convaincus de ses vertus , mais parce qu’ils redoutent les bouleversements que créerait cette sortie.
Ensuite, plus profondément, même si l’on admet que la France a intérêt à se débarrasser de l’euro , Il faut être bien conscient que les bouleversements qui résulteraient de cet abandon obligeront notre pays à suivre une politique rigoureuse . Or ce n’est pas ce que propose Marine Le Pen avec en particulier un abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans qui couterait une vingtaine de milliards assurément plus utiles s’ils étaient consacrés à financer des dépenses favorisant la croissance (éducation, recherche, militaires)
Peut-on voter pour Emmanuel Macron ? Les grands problèmes (sécurité,formation,recherche,chômage,dette) qui se posent à la France nécessiteront pour être résolus , la mobilisation de ressources considérables. Elles peuvent être obtenues de trois manières : d’abord par l’emprunt , ensuite par des économies, enfin par la hausse des recettes fiscales. Le programme d’Emmanuel Macron prévoit effectivement un plan d’investissements de 50 milliards d’euros, ce qui est très modeste. Il prévoit ensuite 60 milliards d’euros d’économies qui en vérité n’ont aucune chance d’être réalisées puisque 35 milliards d’économies sont prévues sur l’Etat et les collectivités locales, mais les seules économies documentées de façon précise proviennent de 120 000 suppressions de postes (soit environ 6 milliards d’économies), le reste provenant d’un « mode de gouvernance totalement nouveau » qui laisse l’électeur sur sa faim ; 10 milliards d’économies sont également prévues sur l’Assurance chômage, mais en s’abstenant de réformer les modalités de l’ indemnisation, ce chiffre peut difficilement être atteint. L’essentiel des ressources doit donc venir de la hausse des recettes fiscales, c’est-à-dire de la croissance puisqu’après le quinquennat de François Hollande, il n’est plus question d’augmenter la pression fiscale. C’est dire que la croissance doit être l’impératif absolu de la politique économique du prochain quinquennat.
Or, à cet égard, on doit déplorer la pusillanimité d’Emmanuel Macron qui se donne un objectif de croissance compris entre 1,4% en 2017 et 1,8% en 2022, soit en gros une croissance moyenne de 1,6% par an durant le quinquennat, ce qui est d’ailleurs pratiquement l’objectif de croissance que François Hollande a fait inscrire dans le projet de loi de finances pour 2017 (1.7%). Il est clair qu’avec une croissance aussi faible, les objectifs du programme d’Emmanuel Macron ne seront pas plus atteints que n’ont été tenues les promesses de François Hollande qui, dans ses 60 engagements, s’engageait en 2012 à ce que le chômage baisse et que la dette publique ne dépasse pas 80% du PIB. Comme on le sait, le chômage a augmenté et la dette publique est aujourd’hui proche de 100% du PIB....De la même manière, Emmanuel Macron s’engage aujourd’hui à ce que le taux de chômage soit égal à 7% en 2022, chiffre qui n’a aucune chance d’être atteint avec une croissance de 1.6% par an.
On peut donc prédire sans aucun risque que la politique d’Emmanuel Macron échouera comme celle de François Hollande parce que leurs politiques se caractérisent par l’incapacité de créer des marges de manœuvre pour relancer l’économie française. Cette incapacité tient elle-même à deux causes : d’abord, le refus, par manque de courage, de mener des réformes impopulaires (relèvement de l’âge de la retraite, suppression de l’ISF, etc) qui fourniraient les ressources nécessaires pour relancer l’économie, ensuite le refus, également par manque de courage, de mener une politique de relance ambitieuse de peur d’enfreindre les normes imposées par les autorités européennes. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que les politiques de MM. Hollande et Macron soient si proches puisque ceux qui ont inspiré François Hollande sont ceux qui conseillent aujourd’hui Emmanuel Macron. Comme d’ailleurs ceux qui soutiennent aujourd’hui la candidature d’Emmanuel Macron sont largement les mêmes qui soutenaient autrefois la candidature de François Hollande.
Peut- on voter pour François Fillon ? Le programme de François Fillon apparaît en revanche plus à même d’apporter une solution aux problèmes qui se posent à notre pays parce qu’il dégagera dans ce but des ressources beaucoup plus considérables que le programme d’Emmanuel Macron, et cela pour deux raisons: en premier lieu, parce que François Fillon a le courage d’opérer de grandes réformes qu’Emmanuel Macron n’a pas le courage de faire, notamment le relèvement de l’âge de la retraite qui fournira 20 milliards d’euros et la suppression de l’ISF qui mettra fin à la fuite des capitaux et des talents. En second lieu, parce que son programme aura pour effet de relever le taux de croissance de l’économie et par conséquent d’augmenter les rentrées fiscales. En effet, alors qu’Emmanuel Macron se situe dans la continuité de la présidence de François Hollande, François Fillon se situe au contraire dans une perspective de rupture par rapport au quinquennat qui s’achève. Sa stratégie est fondée sur la conviction que la croissance est aujourd’hui bloquée parce que les entreprises sont empêchées d’investir et d’embaucher à cause de l’excès de réglementations et de charges qui pèsent sur elles. Dans ces conditions, la politique économique doit consister à redonner confiance aux entreprises pour leur permettre d’investir et d’embaucher en allégeant les réglementations et en opérant une baisse massive des charges des entreprises (le programme de François Fillon prévoit une baisse des charges des entreprises de 40 milliards d’euros quand celui d’Emmanuel Macron ne prévoit qu’une baisse de 10 milliards) quitte à augmenter de façon transitoire le déficit public et à cesser de respecter, comme le veut la Commission européenne, l’obligation que ce déficit soit inférieur à 3 % du PIB. Ce point de son programme constitue une différence essentielle avec celui d’Emmanuel Macron, qui se soumet sans discuter, comme François Hollande, à la norme d’un déficit public inférieur à 3 % du PIB, qui, même s’il n’a pas été atteint, a été le véritable objectif de la politique économique du quinquennat qui s’achève et l’une des causes majeures de son échec.
Si Emmanuel Macron se soumet sans discuter à cette norme, c’est qu’il est obsédé par le souci « de rassurer l’Allemagne » car il rêve de faire un budget de la zone euro dans lequel les excédents budgétaires allemands viendraient combler les déficits budgétaires français. Dans un tel cadre, il est clair que le ministre des finances de la zone euro ne pourrait être qu’un Allemand ou une personne obéissant aux ordres du gouvernement allemand. M. Schaüble, le ministre des finances allemand, ne s’y est d’ailleurs pas trompé qui n’a pas hésité à déclarer publiquement qu’il préférait qu’Emmanuel Macron soit élu plutôt que François Fillon. Il est tout aussi clair que si le rêve d’Emmanuel Macron parvenait à se réaliser, on assisterait à un nouvel abaissement du rôle de la France dans le monde. Le ministre des finances de la zone euro ne laisserait certainement pas la France poursuivre sa politique diplomatique et de défense comme elle l’entend.
Le vote en faveur de François Fillon est en définitive le seul vote qui permette à la France de relancer son économie pour résoudre les difficiles problèmes qui se posent à elle aujourd’hui, et plus particulièrement celui du chômage. C’est aussi le seul vote qui permette à la France de conserver sa souveraineté et de rester une grande puissance.
Paris, le 28 mars 2017
Madame, Monsieur, Chers Amis,
Je prends la liberté de signaler à votre attention la conférence organisée par mon ami, le professeur
Pierre Pascallon, président du Club participation et progrès, lundi 10 avril prochain, à 18 H, à l'Assemblée Nationale ( 126 rue de l'Université, 75007) qui sera animée par le Général Vincent
Desportes :
" Elections présidentielles, quelle politique de défense pour la France ?"
Si vous êtes intéressés par cette réunion, je vous remercie de transmettre au Club participation et progrès vos coordonnées comme indiqué sur le coupon-réponse ci-
joint, impérativement d'ici le 3 avril .
Avec mes salutations très cordiales,
Jacques Myard
MESSAGE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 26 FÉVRIER 2017
A/S: quel est le patrimoine du candidat Emmanuel Macron ?
Bon nombre de Français se posent des questions sur le patrimoine du candidat Emmanuel Macron; en effet il y a des incompréhensions dans sa déclaration de patrimoine. Pour avoir les idées plus claires
Olivier Berruyer a procédé à une analyse précise sur son blog et pose 20 questions, intéressant.....
Cordialement
Paris, le 7 février 2017
Cher(e) Ami(e),
J’ai le plaisir de vous convier à l’audition de
Pierre Conesa
Ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense
« Docteur Saoud et Mr. Djihad »
la diplomatie religieuse de l’Arabie saoudite
Mercredi 1er mars 2017 à 18h00
Salle 1 -3 rue Aristide Briand- 75007 Paris
Je vous remercie de vous inscrire en ligne en cliquant sur le lien suivant: https://goo.gl/forms/nx0vZj9BBSvn5j9p2 , de renseigner précisément et obligatoirement les rubriques - Nom, prénom, date et lieu de naissance -et ce impérativement avant le mercredi 15 février.
Je vous prie d’agréer, Cher(e) Ami(e), l'expression de mes sentiments très cordiaux.
Jacques MYARD
*Vérification des pièces d’identité à l’accueil
Attention : le nombre de places étant limité, nous fermerons le formulaire d’inscription dès la capacité maximale d’accueil de la salle atteinte, selon les nouvelles instructions des services de sécurité de l’Assemblée nationale.
BILLET D'HUMEUR
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 5 février 2017
AUX ARMES LES CONJOINTS DES PARLEMENTAIRES !
En marge de l'affaire de François Fillon les bonnes âmes excellent dans l'art de laver plus blanc que blanc et proposent d'interdire aux conjoints des parlementaires de travailler avec leur femme ou leur mari.
Et de citer les règles du parlement européen qui a adopté une telle interdiction au nom de la transparence...il est vrai qu'en matière d'économie et de dépenses excessives il n'a pas de leçons à donner !
Mais peut on réfléchir un instant et sortir des interdits permanents !
Au nom de quelle raison et principe peut on faire des conjoints des parlementaires des citoyens de seconde zone ?
Personnellement je n'ai jamais employé ma femme -les mauvaises langues diraient " mes femmes "- mais la vie d'un ou d'une parlementaire est tellement prenante que l'on peut parfaitement admettre que le soutien quotidien de son conjoint est un atout fort dans l'âpreté du combat politique et que son emploi se justifie pleinement ! Son emploi réel qui peut prendre de multiples formes !
Cette idée d'interdiction provient des puritains nordiques de l'Europe qui ont une conception de la vie publique très rigoriste..... du moins en apparence ce qui ne les empêche pas de quelques excès par ailleurs, mais "la chair est faible et j'ai lu tous les livres", comme me le disait ma grand-mère, et elle savait de quoi était faite la vie......
Mais où sont les mouvements féministes dans cette affaire, puisqu'il y a beaucoup de femmes de parlementaires. On ne les entend pas, alors que si cette règle imbécile était adoptée il y aurait une discrimination flagrante !
De plus la prétendue règle se tourne très facilement, il suffit d'employer le conjoint d'un collègue. Ira t on alors jusqu'à interdire à tout conjoint de franchir la porte de l'Assemblée ou du Senat ? Ce serait le bouquet !
Tout cela n'est que fadaise et montre les excès du tourbillon médiatique qui se substitue à la raison et au plus élémentaire bon sens !
ÇA SUFFIT !
PS : n'oubliez pas de cliquer sur le lien ci dessous et bonne lecture, Bonsoir !
https://blogs.mediapart.fr/regisdesmarais/blog/040217/lassassinat-politique-de-francois-fillon
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Sur mon site : www.jacques-myard.org
Paris, le 20 janvier 2017
Cher(e) Ami(e),
J’ai le plaisir de vous convier à l’audition de
Jean-Michel NAULOT
Auteur de l’ouvrage
« Eviter l’effondrement »
paru au Seuil
Mercredi 1er février 2017 à 18h00
Salle 1 -3 rue Aristide Briand- 75007 Paris
Je vous remercie de vous inscrire en ligne en cliquant sur le lien suivant: https://goo.gl/forms/NDSN2T5DGTJgh6aG3, de renseigner précisément et obligatoirement les rubriques - Nom, prénom, date et lieu de naissance -et ce impérativement avant le mercredi 25 janvier.
Je vous prie d’agréer, Cher(e) Ami(e), l'expression de mes sentiments très cordiaux.
Jacques MYARD
*Vérification des pièces d’identité à l’accueil
Attention : le nombre de places étant limité, nous fermerons le formulaire d’inscription dès la capacité maximale d’accueil de la salle atteinte, selon les nouvelles instructions des services de sécurité de l’Assemblée nationale.
COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 09 septembre 2016
A/S Primaires 2016 : le système joue gagnant !
La Haute autorité pour les primaires de la droite et du centre va qualifier une poignée de candidats pour la phase officielle qui se clôturera les 20 (1er tour) et 27 novembre (2ème tour) par la
désignation d’un candidat pour l’élection présidentielles en mai 2017.
Candidat à la candidature, je n’ai pas obtenu les parrainages nécessaires pour être qualifié.
Je n’en suis ni déçu ni étonné : le système joue gagnant. Les parrainages vont aux candidats dont les signataires estiment qu’ils ont une chance de remporter la victoire. C’est tout à fait
légitime et personne ne peut s’en lamenter ou s’en offusquer.
Alors pourquoi m’être porté candidat à la candidature ?
Pour défendre un projet pour la France qui doit placer le rétablissement de la souveraineté de la Nation au cœur de l’élection présidentielle de 2017.
La campagne m’a permis de porter ces idées en allant à la rencontre de nos concitoyens. Je tiens à souligner qu’à chaque déplacement, les fédérations départementales LR ont respecté les règles en
diffusant par courriels l’annonce de ma venue à tous les militants. Je les en remercie ainsi que les militants et élus locaux qui m’ont apporté en nombre leur soutien.
Non qualifié pour les Primaires, je continuerai à défendre les mêmes positions et j’entends garder ma totale liberté politique.
En conséquence, je ferai connaître mon soutien, au moment que je choisirai, en fonction du projet du candidat qui retiendra le mieux les propositions suivantes :
Valoriser la Nation, berceau et socle de la démocratie, notre bien commun :
- Valoriser les hommes et les femmes qui s’engagent à servir le bien public
- Faire de l’école un outil de transmission des savoirs et de notre histoire nationale
- Mener une véritable politique familiale, abroger la circulaire Taubira sur la GPA et la PMA
- Appliquer les principes de laïcité
- Lutter fermement contre toutes les dérives communautaristes,
- Expulser tous les étrangers condamnés à des peines de prison
- Arrêter l’immigration et l’afficher clairement, seul moyen pour maîtriser les flux migratoires et faire cesser « l’appel » à
l’immigration
- Remettre à plat les conditions de la nationalité : privilégier le jus sanguinis
Réorganiser l’Etat
- Réduire le dix-mille feuilles territoriales
- Réaffirmer l’autorité et la neutralité des services publics régaliens, en premier lieu la Justice
Refonder l’Europe
- L’Union européenne implose : la reconstruction doit se fonder sur le logiciel de la coopération entre des Nations souveraines et non sur
l’illusion fédéraliste de « toujours plus » d’Europe. Mettre en œuvre de manière drastique la subsidiarité
- Renégocier les Accords de Schengen
- Sortir du tout concurrence : défendre nos entreprises avec une politique industrielle, exiger la réciprocité entre Etats, abroger la directive
sur les travailleurs détachés
- Préparer une solution alternative pour faire face à la disparation prévisible de la monnaie unique non viable : la crise de l’euro est devant nous, non derrière !
Economie
- Relancer l’investissement pour relancer la croissance et créer des emplois : baisser l’IS, supprimer l’ISF
- Rétablir les avances directes de la Banque de France à l’Etat pour les investissements, en un mot sortir de l’idéologie
maastrichtienne
Défense et politique étrangère
- Accroître, pour notre sécurité, notre effort de défense de manière substantielle en le portant de 2% du PIB à 3% au cours du quinquennat
- Rétablir l’indépendance de notre politique étrangère, inféodée aujourd’hui aux ultras européens anti-Russes et aux Américains, sans oublier certaines
puissances proche et moyen-orientales
Le futur Président de la République ne doit avoir qu’un seul objectif : rétablir la souveraineté de la France afin d’avoir la liberté de prendre les mesures
conformes à nos intérêts.
MESSAGE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 8 septembre 2016
MESSAGE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 22 juillet 2016
COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 10 mai 2016
A/S : Mon manifeste pour la Nation
Madame, Monsieur,
Je vous prie de trouver ci-joint mon projet pour la Nation que vous pouvez consulter sur le lien suivant :
Très cordialement,
Jacques Myard
COMMUNIQUE
DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 05 avril 2016
A/S : Pourquoi je suis candidat aux primaires
J’ai décidé après une longue réflexion d’être candidat aux primaires dans ma famille politique, les Républicains.
Mon objectif est de faire prendre en compte dans le débat le rétablissement de la souveraineté de la France.
Aujourd’hui les réalités sont simples. La France n’a plus la maîtrise de ses décisions, elle n’est plus souveraine. Elle subit au nom de l’idéologie des décisions supranationales de plus en plus nombreuses et contraignantes dans tous les domaines.
La zone euro est en crise économique et le chômage atteint des records, nos frontières sont devenues des passoires mettant en cause la sécurité des Français. Notre politique étrangère est dans une impasse au détriment de nos intérêts, la France est hors-jeu au Proche et Moyen-Orient.
De plus le pacte national est menacé dangereusement par les dérives communautaristes qui bafouent la laïcité.
La Nation doit être replacée au cœur du pacte républicain.
Aujourd’hui, j’ai la profonde conviction que l’enjeu majeur pour la France est le rétablissement de la souveraineté de la Nation fondement de son indépendance et de notre liberté collective et individuelle.
Le rétablissement de notre souveraineté n’a pas pour objet de faire vivre la France en autarcie derrière une ligne Maginot illusoire, il est de permettre à notre pays de retrouver à tout moment la maitrise de ses décisions et de participer activement au concert des Nations en toute indépendance.
C’est le sens de mon combat politique, le seul.
Le Président
Jacques Myard
Député des Yvelines
Paris, le 08 mars 2016
Cher(e) Ami(e),
J’ai le plaisir de vous convier à l’audition de :
Député les Républicains
Mercredi 23 mars 2016 à 18h00
Salle 1 -3 rue Aristide Briand- 75007 Paris
Je vous remercie de vous inscrire en ligne en cliquant sur le lien suivant: https://docs.google.com/forms/d/1FRGJ2e0r3Ap5c4wg2pno66akO7svpjrMxZ_Va2LPb_I/closedform,
de renseigner précisément et obligatoirement les rubriques - Nom, prénom, date et lieu de naissance -et ce impérativement avant le 14
mars.
Par ailleurs, vous voudrez bien trouver en pièce jointe le nouveau bulletin d’adhésion / cotisation au CNR pour l’année 2016.
Je vous prie d’agréer, Cher(e) Ami(e), l'expression de mes sentiments très cordiaux.
Jacques MYARD
*Vérification des pièces d’identité à l’accueil
Attention : le nombre de places étant limité, nous fermerons le formulaire d’inscription dès la capacité maximale d’accueil de la salle atteinte, selon les nouvelles
instructions des services de sécurité de l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, vous voudrez bien trouver en pièce jointe le nouveau bulletin d’adhésion / cotisation au CNR pour l’année 2016.
Le Président
Jacques Myard
Député des Yvelines
Cher(e) Ami(e),
J’ai le plaisir de vous convier à l’audition de
BILLET D'HUMEUR
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 16 décembre 2015
A/S : Heureusement, il y a la guerre des étoiles... !
Qu’on se le dise ! Star Wars VII, « le Réveil de la Force » réalisé dans le plus grand secret par J.J. Abrams, une production Disney, sort aujourd’hui sur grand écran !
La saga intergalactique aux millions de fans imaginée par George Lucas n’en finit pas de faire le tour des médias affolés de notre village planétaire, reléguant tout à l’arrière-plan dans les
entrefilets de l’actualité les âpres réalités de notre quotidien...
Exit les problèmes du chômage et de la précarité en hausse, les investissements en berne, les défis du terrorisme et de la sécurité, l’afflux des réfugiés, les méandres de notre diplomatie dans un Proche et Moyen-Orient en crise... et l’affaire Bartolone !
Oubliés les ennuis ! Un seul mot d’ordre désormais : la guerre des étoiles a débarqué.
Rêvons donc tous avec « Le Réveil de la Force », qui endort nos consciences, colmate nos blessures, distraie nos chagrins et conjure nos peurs. C’est toujours un peu de répit gagné sur l’adversité et les dures réalités.
Mais le rêve prendra rapidement fin et plus dure sera la chute... sur notre Terre !
Le Président
Jacques Myard
Député des Yvelines
RAPPEL
Paris, le 26 octobre 2015
Cher(e) Ami(e),
J’ai le plaisir de vous convier à l’audition d’
Alain COTTA
- Professeur émérite de gestion et d’économie politique à l’Université Paris-Dauphine -
« L’évolution du travail dans les sociétés occidentales »
Mercredi 4 novembre 2015 à 18h00
Salle 1 -3 rue Aristide Briand- 75007 Paris
Je vous remercie de me retourner le coupon ci-dessous renseigné précisément avant le 30 octobre et vous prie d’agréer, Cher(e) Ami(e), l'expression de mes sentiments très cordiaux.
J. MYARD
*Pensez à vous munir de votre pièce d’identité
Le Président
Jacques Myard
Député des Yvelines
Cher(e) Ami(e),
J’ai le plaisir de vous convier à l’
Jacques MYARD
Les personnes non inscrites ne seront pas autorisées à entrer à l’Assemblée nationale
Pièce d’identité obligatoire
DISCOURS DES VOEUX DU MERCREDI 6 JANVIER 2016
de Jacques MYARD
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Le 12 janvier 2016
Attention : il s’agit là de la trame du discours qui a été prononcé sans note
Ce discours comporte trois parties : une introduction , la première partie est consacrée à la ville de Maisons-Laffitte, la seconde à la France.
Monsieur le Président du Sénat,
Mon cher Gérard, c’est un honneur de t’accueillir ce soir, toi, « ardent » défenseur de nos communes et des départements mis à mal par l’idéologie technocratique ambiante
Monsieur le Préfet de la République,
Mes chers collègues Députés et Sénateurs,
Mes chers collègues Maires, Conseillers Régionaux et Départementaux,
Monsieur le Colonel du 1er régiment de la Garde Républicaine
Monsieur le Commissaire de Police
Monsieur le Président de l’Association Syndicale du Parc de Maisons-Laffitte,
Monsieur le Président honoraire,
Mesdames et Messieurs les représentants des cultes
Mes chers collègues du Conseil Municipal et mes jeunes collègues du Conseil Municipal des Jeunes,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Associations,
Et surtout mes très chers contribuables sans lesquels nous ne ferions rien.
Soyez tous les bienvenus en la République libre, souveraine et sérénissime de Maisons-Laffitte !
INTRODUCTION
Charles Duval l’a édifié en 1864 en style chinois.
Il le dénomma d’une opérette d’Offenbach pour être un café-concert, pour être un lieu de vie joyeuse comme Paris en avait alors le secret.
Romain Bigot y invente le bigophone, un instrument de musique, symbole de la gaieté gauloise. Le Grand Aristide Bruant y chante de sa voix forte et rauque son célèbre Chat noir ou Mimi peau d’chien à
la Bastille.
Buffalo Bill y vint aussi, la vie ne connait pas de frontière et épouse tous les talents.
Plus tard, « les Spécials » y font leur retour avec le SKA.
La chanteuse malienne Doumbia y fait entendre la vibrante et chaude voix de l’Afrique.
C’est une cité extraordinaire au milieu du désert, une perle grecque, une cité grecque avec sa grande colonnade.
Mais partout et alentour, on ne parlait que l’araméen, la langue internationale, la langue du Christ, de la Syrie à l’Iran et l’Afghanistan, suivant la route de la soie.
Fille du désert, elle avait la religiosité fervente avec son Dieu cosmique Bel. Avoir de la religion allait de soi, mais chacun pouvait avoir les dieux qu’il voulait, prier le Dieu qu’il voulait.
Pétrie d’hellénisme, elle inventa la frontalité dans l’Art.
Puis tout se déchire, le fracas des assassins s’élève, le nihilisme des barbares frappe.
Les barbares nient l’autre qui prie un autre Dieu ou qui ne prie pas.
Le meurtre entre ce soir-là au Bataclan.
Le temple de Bel est détruit à Palmyre.
Adieu Bruant, Adieu Bel
Le Bataclan a désormais pour seul visage notre belle jeunesse assassinée et pour nous, ce visage c’est Suzon . (NB : Suzon Garrigues, 21 ans, de Maisons-Laffitte.)
Ce vendredi 13 Novembre, une nuit noire est tombée sur la France et nous glace d’effroi.
Mais « c’est la nuit qu’il faut croire à la lumière » nous exhorte Edmond Rostand.
L’aube se lève, ouvrons les yeux, levons-nous et faisons face à l’adversité.
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Maisons-Laffitte
Jacques Chirac a coutume de dire avec son humour corrézien que « les emmerdes volent toujours en escadrille », formule que je reprends à mon compte et au diable le « politiquement correct ».
Je l’atteste pour Maisons-Laffitte, notre ville n’échappe pas à cette règle. Trois défis se dressent devant nous : nos finances, l’intercommunalité, l’urbanisme
Premier défi : nos finances
A l’heure où je vous parle, je ne sais pas dans quelles conditions nous allons équilibrer le budget de la ville.
Les prélèvements de l’Etat sont en croissance, c’est une situation que le Président du Sénat connaît bien et c’est à juste titre qu’il l’a dénoncée, car elle met en péril les investissements
des communes, gages de la croissance.
. Notre Dotation Globale de Fonctionnement ( D.G.F.) a déjà baissé de 1,2 millions d’euros en 4 ans et cette baisse va se poursuivre en 2016, soit pour notre ville une perte de recettes équivalente à
10 points d’impôts, l’équivalent de 2 millions d’euros.
. Dans le même temps, le fameux Fonds de Péréquation Intercommunal et Communal (F.P.I.C) qui est un prélèvement sur notre budget augmente sérieusement.
En 3 ans, il a été multiplié par 6, grimpant de 200 000 euros à 1,3 millions d’euros.
Vous me direz qu’il faut faire des économies. Sachez qu’elles sont permanentes, nous étudions en outre des réformes de structure, mais cela ne peut s’accomplir que dans le long terme. J’y
reviendrai.
Deuxième défi : l’intercommunalité
Quelle mouche a piqué les technocrates de la D.G.C.L du Ministère de l’Intérieur ?
Nous vivions heureux dans notre Communauté de communes Maisons-Mesnil ; désormais nous devons rejoindre une intercommunalité de 340 000 habitants, 20 communes, de Chambourcy à Carrières sur Seine, de
Bezons situé dans le Val d’Oise à Maisons-Laffitte.
C’est le règne de la pure idéologie technocratique.
Rassurez-vous il n’y aura, pas d’économies, ce sera une machine à dépenses publiques, même si je sais que mes collègues et moi-même sommes décidés à serrer le budget
J’ajoute que la mise en place de cette usine à gaz est chronophage pour les élus et nos cadres administratifs au détriment de missions plus prioritaires comme les réformes de
structure.
Troisième défi : l’urbanisme
Nous avons lancé la révision du P.O.S pour adopter un P.L.U.
Réfléchir, analyser et penser l’avenir de notre ville est un exercice stimulant et passionnant.
Personne n’est contre une évolution, surtout pas moi. Je l’ai déjà prouvé en 1994 et en 2000 avec les P.O.S et la reconquête du centre-ville et son entrée côté Seine.
Mais aujourd’hui, les exigences idéologiques du Gouvernement et la loi ALUR sont incompatibles avec les réalités :
- réalité juridique de notre ville : nombre de zones sont protégées et classées et c’est heureux !
- réalité économique car construire trouve ses limites dans l’absence de terrains libres et leurs coûts
- réalité politique car je ne laisserai pas une loi soviétique massacrer le caractère de notre ville.
J’ajouterai que nous n’avons pas de leçons à recevoir.
Depuis l’application de la loi S.R.U, nous avons rempli 97 % de nos obligations quand elles étaient raisonnables et non démagogiques ; avec la loi ALUR qui en manque singulièrement,
satisfaire à nos nouvelles obligations en trois ans est impossible ! Je le répète, nous ne sommes pas opposés à la réalisation de construction de logements : 4 ou 5 opérations sont aujourd’hui
programmées, mais il est impossible de construire en trois ans 372 logements sociaux, alors qu’auparavant nous devions en construire 160.
J’ai décidé d’unir nos efforts aux Maires dont les villes sont carencées pour appeler à la raison.
C’est une affaire politique majeure, je la traiterai comme telle et nous la réglerons en 2017. Soyez en certains ! Je rappelle qu’il existe des centaines de milliers de logements
sociaux vacants en province : où est l’aménagement du territoire ?
Ce gouvernement est digne d’Ubu Roi. Eh bien, il va nous entendre !
Heureusement, il n’y a pas que des sujets de mécontentement, il existe aussi des sujets de satisfaction, des raisons d’espérer.
En premier lieu : l’hippisme
La récente élection d’Edouard de Rothschild à la présidence de France Galop en est une.
Je sais qu’Edouard de Rothschild veut engager des réformes de nature à sauver la filière hippique mise à mal par la crise et par ses prédécesseurs. L’enjeu est de taille et n’est pas gagné d’avance.
J’entends bien accompagner cette politique de réformes. A ce titre, j’ai reçu avec Régis Juanico mandat du Comité d’évaluation et de contrôle de l’Assemblée
nationale (C.E.C) de procéder à l’analyse de la politique publique des jeux, travail qui va être effectué avec le concours de la Cour des Comptes. J’ai bien l’intention
d’aller au bout de ce sujet, ce qui sera peut-être délicat pour certains !
Maisons-Laffitte est et restera un haut lieu de l’hippisme. Notre ville en a tous les atouts, des installations uniques au monde grâce à ses professionnels, ses 48 entraîneurs, 14
courses de groupe en 2015, ses partants dans les courses parisiennes, 34 000 entrées sur l’Hippodrome, soit10 000 de plus qu’en 2014.
Le projet du Rond Sévigné se poursuit malgré la crise.
Je n’oublie pas les activités des clubs équestres qui font de Maisons-Laffitte la première ville de France des clubs équestres.
La ville a procédé à l’éclairage de la carrière Molière en 2015 et continuera d’accompagner ces activités.
Deuxième sujet de satisfaction : le tourisme
Le décret du 7 janvier 2015 consacre Maisons-Laffitte « Station de Tourisme ».
Plus de 41 nationalités ont visité notre ville. Les plus nombreux sont nos amis anglais, attirés sans doute par les chevaux mais aussi peut-être par l’Histoire de leur Roi, alors Prince de Galle, le futur Edouard VII, le plus français des rois anglais qui avait coutume de venir butiner ses favorites à Maisons-Laffitte... - J’ai toujours eu pour idée d’ouvrir quelques activités de ce genre dans notre ville pour améliorer les recettes municipale mais il paraît que je suis à ce titre un peu ringard... ou d’avant-garde...
Trêve de plaisanterie, le tourisme est un atout fort pour l’économie de Maisons-Laffitte que nous devons continuer à développer.
Troisième sujet de satisfaction : nos entreprises
Le solde de création des entreprises à Maisons-Laffitte est encore positif. 210 entreprises de toutes natures ont été créées en 2015 contre 186 disparitions. Mais ne nous leurrons pas, nombre d’entre elles sont des entreprises individuelles, ce qui traduit la volonté des cadres de faire face à la crise économique. Au total, plus de 2572 entreprises existent à Maisons-Laffitte.
J’espère que l’opération de la création de 5000 m2 d’activités place du marché pourra démarrer en 2016 alors qu’elle est retardée par des recours indus qui ne resteront pas sans suite.
Quatrième sujet de satisfaction : notre population s’accroît !
Elle est passée de 23 664 en milieu de l’année 2012 à 23 665 mi- 2015 -c’est la population légale pour 2016-, soit un contribuable de plus! C’est important.
Au bureau municipal, devant cette situation et afin de redonner de la vigueur à la croissance de la population, j’ai annoncé que je vais me remettre à faire des enfants. J’ai essuyé un rictus amusé, alors ce soir, je lance un appel s’il y a des bénévoles... ! Voilà pour les sujets de satisfaction.
J’en viens au cœur de la vie de la cité, les prestations à ses concitoyens : nos politiques
Un point préalable, j’entends souvent de la part de quelques doctrinaires du privé : « vous devez gérer la ville comme une entreprise. »
Non, une ville n’est pas une entreprise, c’est un service public, une somme de services publics. Une ville ne va pas « dégager » du personnel pour gagner de la compétitivité et conquérir des parts
de marché comme peuvent le faire des entreprises.
Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas faire des économies en supprimant des dépenses superflues ou en engageant des réformes de structure ou en cherchant des mutualisations, nous le faisons.
Mais, nous avons des missions de services publics à remplir ; s’il y a des enfants en âge scolaire, il faut une école !
Première mission : l’entretien de notre patrimoine
L’entretien de nos bâtiments est une nécessité car ils sous-tendent nos actions.
En 2015, il n’y a pas une école, pas un gymnase, pas une crèche, pas une salle culturelle qui n’aient fait l’objet d’opération d’entretien. Nous ne faisons pas d’impasse d’entretien car nous le
paierions à l’avenir.
Le centre nautique, rénové en 2015, est désormais un fleuron d’attractivité sur notre ville.
En 2016, nous lancerons les études pour la rénovation du Centre Ianchelevici, la réalisation d’un 4ème gymnase ou dojo, la réalisation d’un nouveau conservatoire.
Mais attention, tout cela ne sera programmé qu’en fonction de nos capacités budgétaires ! je le dis à mes collègues qui, souvent et légitimement, souhaitent que les projets avancent plus vite. Paris
ne s’est pas fait en un jour, Maisons-Laffitte non plus !
Notre patrimoine, c’est aussi la voirie. Il y a un chiffre à connaître : 800 à 900 mètres de rue coûtent en rénovation avec enterrement des réseaux 1 million d’euros. Là encore, il faut donc raison garder et parfois patienter !
Mais 2015 a été marqué par un événement majeur, le remplacement de la passerelle du marché. Ce chantier a été mené de main de maître du 4 mai au 18 décembre 2015 pour un coût maîtrisé de 3 millions d’euros. Je tiens ici publiquement à remercier l’équipe des services techniques, Dominique Babled, Helen Loir et Claude Kopélianskis, l’élu de secteur pour ce travail.
Saluons aussi la création d’une station de gaz naturel pour véhicule (G.N.V), opération menée par Philippe Liégeois. N’oublions pas les travaux d’entretien et de rénovation
conduits sur le réseau d’eau, d’assainissement et d’électricité.
Quand c’est fini d’un côté, on recommence de l’autre. C’est la vie, c’est la Ville !
Notre politique familiale est au cœur de la cohésion sociale de la ville. Elle est triple.
- La petite enfance restera la priorité des priorités. 600 enfants sont accueillis quotidiennement. L’ouverture de la Maison de la Petite Enfance, rue de la
Muette et la réorganisation de la Halte-Garderie témoignent de notre volonté de toujours améliorer et adapter le service aux familles.
La plupart des deux parents travaillent et c’est bien ! Les familles doivent bénéficier de services adaptés sinon c’est la galère.
- La politique scolaire concerne 2843 élèves, accueillis en maternelle et primaire, public et privé.
10 centres de loisirs fonctionnent. Les nouveaux rythmes scolaires ont été mis en place.
Les T.A.P profitent à 42 % des enfants de maternelle et à 26 % en élémentaire.
- La politique familiale c’est aussi nos actions en faveur de nos aînés.
Le C.C.A.S vient de connaître une véritable révolution avec la mise en place du reste à vivre, plus juste et surtout plus rationnel dans les villes. Le S.S.I.A.D, service de soins à domicile a été réorganisé. Des travaux de rénovation se poursuivent à la R.P.A. La semaine bleue a été un succès ainsi que le Forum Santé. Merci à tous les élus chargés de ces secteurs et agents publics.
Notre politique sportive, culturelle, associative et de communication est particulièrement dynamique.
Certains diront qu’il ne s’agit pas de secteurs prioritaires. Certes, les écoles sont des missions imposées par la loi. Mais ne vous y trompez pas, le sport, la culture épaulés par la vie associative sont le cœur battant de la cité.
Témoignent de notre volonté dans ces politiques le succès du Forum des Associations qui, toutes catégories confondues, a regroupé plus de 110 associations, le succès du
Trophée des Sports qui valorise les nouveaux succès de nos sportifs, le succès de la saison culturelle, Fado compris - ce qui m’a coûté 2 magnums de champagne, un
mauvais pari, mais j’ai été heureux de voir la salle Malesherbes remplie !, l’ouverture du centre nautique dont le succès a été immédiat.
Je remercie tous les bénévoles des associations.
Nous avons maintenu les subventions en euro-courants, mais je leur dis avec solennité que tout ne viendra pas de la ville et des contribuables, les adhérents devront aussi faire face.
Je ne saurais oublier notre communication, le magazine, qui ne vous coûte rien : il est payé par la publicité et le site internet fort fréquenté.
Enfin, notre sécurité revêt aujourd’hui une priorité accrue pour des raisons évidentes.
- C’est notre sécurité civile avec les pompiers qui ont effectué plus de 2200 sorties : je salue l’arrivée à la tête du service, de la capitaine Marion Guérive, première femme à ce poste et bientôt maman : elle aura donc une double mission !
- La police municipale a interpellé 98 personnes, remises à la police nationale. Elle gère la vidéosurveillance qui permet de constater de nombreux flagrants délits.
Un nouveau chef est arrivé au commissariat de Maisons-Laffitte, il s’agit de Laurence Poudrel, qui y prendra son grade de commandant. Promesse tenue de l’Etat. Je regrette que la police nationale ne dispose pas suffisamment de moyens mais je salue les bons rapports avec notre Commissaire Philippe Surlapierre.
- Face au défi de l’insécurité grandissante, nous avons décidé avec Gino Necchi la mise sur pied d’une équipe de citoyens volontaires qui pourra apporter son concours comme agents
occasionnels du service public sous l’autorité du Maire lui-même sous l’autorité du Préfet ; concours pour épauler civilement les services, y compris en surveillance. Le Président de la République
n’a-t-il pas parlé lui-même de Garde Nationale – projet que je défends depuis des années ? Mais les citoyens volontaires, ce n’est pas encore ça !
Merci à Gino Necchi, élu de secteur, Muriel de Moerloose et aux chefs de service.
Maisons-Laffitte connaît comme notre pays des turbulences et des vents contraires.
Je sais que je peux compter sur l’équipe Agir pour Maisons-Laffitte dont l’engagement et les compétences sont avérées pour faire face, je les en remercie vivement. Je sais aussi
que je peux compter sur l’ensemble des agents de la ville dont le travail est constant. Je demande à Bruno Bibet, Directeur Général, de leur transmettre nos
remerciements pour le travail accompli et que nous poursuivrons cette année encore.
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J’en viens maintenant à la situation de la France.
Notre ville rencontre l’adversité, la France aussi. Mais il y a une petite différence : alors que Maisons-Laffitte subit le diktat étatique, la France subit les fautes du gouvernement.
On assiste à un véritable aveuglement idéologique. C’est l’illustration parfaite de « la puissance de la cécité volontaire » si bien décrite par Marc Ferro. Cette "cécité volontaire" joue à plein dans trois domaines, l’économie, la cohésion nationale, la politique étrangère.
Sur le plan économique, vous avez pu prendre connaissance de l’un des derniers sondages sur les prouesses du Président sur la baisse du chômage. 84 % de nos compatriotes n’y croient plus !
Et ils ont raison, si on poursuit dans la même idéologie économique, dans le même cadre macro-économique. Mais poser ce principe, c’est toucher à un tabou. Dans un livre dont je vous recommande la lecture, et pour cause, j’en suis l’auteur !, « La Nation ou la Chaos », j’analyse les sept péchés capitaux de la politique économique française qui sont à mes yeux, l’illustration de l’aveuglement idéologique interne et européen.
Je décèle quatre péchés internes :
. la réduction du temps de travail et le refus des socialistes de prendre en compte l’allongement de la vie dans la question des retraites.
. les largesses sociales à guichet ouvert, y compris pour des étrangers en situation irrégulière, sans parler des fraudes. La France est championne du Monde pour la dépense sociale, d’après les sources de l’I.N.S.E.E et de l’O.C.D.E. Les Français ne peuvent oublier que les débiteurs, ce sont eux !
. le mille-feuille territorial, pardon désormais le dix-mille feuilles avec ces régions, les métropoles, les intercommunalités. Avec les régions, c’est le retour au Moyen-Age, comme le soulignait Georges Pompidou.
. le boulet fiscal qui chasse l’épargne des Français pour s’investir à l’étranger et y créer des emplois.
Notre pays n’investit plus et le plan Junker c’est du pipeau !
A cela, il faut ajouter 3 péchés européens.
Je suis gentil quand je dis trois, mais devant parvenir au total de sept péchés dont quatre péchés internes, il me fallait donc trois péchés supplémentaires au niveau européen.
. le dogme du tout concurrence. Poussé à l’extrême, il empêche la constitution de grande entreprise européenne – je garde un chien de ma chienne à Monsieur Monti, qui nous a fait perdre Péchiney – Le tout concurrence se retourne contre le consommateur car il joue contre l’investissement. Vous lirez bientôt mon rapport parlementaire sur cet enjeu.
. l’absence de politique industrielle et de réciprocité dans les échanges commerciaux internationaux.
. une monnaie unique devenue une machine infernale et ferment de divisions. Je vous recommande la lecture d’une tribune publiée le 28 octobre 1997 dans un journal du soir dont la devise pourrait être « je manipule, je manipule toujours, il en restera toujours quelque chose ». Cette tribune signée par nombre des personnalités de notre sublime intelligentia se concluait par un joli credo : « L’euro sera l’un des piliers d’une cohésion nouvelles », rien que ça !
. la crise de l’euro est toujours là, aujourd’hui la Grèce, demain l’Italie et la France. Une remise à plat de l’Union européenne pour sauver l’Europe est incontournable et je me félicite que de
plus en plus d’analystes partagent cette analyse.
Nous avons besoin de coopération européenne, pas d’intégrisme. Les Anglais n’ont pas tort !!!
Autre cécité volontaire : les dérives communautaristes qui mettent à mal la cohésion nationale
Regardons les choses en face : depuis des lustres, certains nous ont vanté le multiculturalisme. Au nom de la liberté individuelle, c’était politiquement correct ! Malheureusement, ce multiculturalisme s’est transformé en communautarisme et a dérivé. Ces dérives communautaristes menacent aujourd’hui l’unité nationale.
Ouvrons les yeux, l’ennemi n’est plus seulement hors de nos frontières, il est chez nous.
J’ajoute que ce qui s’est passé en Corse n’est pas une surprise mais la conséquence directe de la démission de l’Etat.
Voilà pourquoi j’ai voté sans état d’âme la loi sur le renseignement. Membre de la délégation parlementaire du renseignement, je tiens ici à rendre hommage aux agents de nos services qui œuvrent sans relâche. Aujourd’hui, la lutte contre le terrorisme n’est plus une affaire de police seulement, c’est une question de société. Etre Français ou ne plus l’être !
Voilà pourquoi j’avais demandé l’instauration de l’état d’urgence à Marseille et que j’ai voté la loi de prorogation de l’état d’urgence sans état d’âme.
N’en déplaise aux gauchistes professionnels, adeptes du dénigrement, nos libertés publiques, ce n’est pas de se faire assassiner à un coin de rue par des jihadistes.
Voilà pourquoi encore je n’ai aucun état d’âme sur la déchéance de nationalité qui existe déjà dans notre droit et dans des pays où chacun sait qu’y règne la dictature, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas !
Alors assez de politiquement correct, assez de manipulation à la sauce bobo. Nous sommes avertis, faisons face, comme le disait Saint Augustin, la fin, notre liberté, justifie les moyens, la fermeté !
Autre cécité volontaire : notre politique étrangère
Nous vivons dans un village planétaire et la prise en compte du dérèglement climatique à la COP 21 est une bonne chose que je salue. Mais des forts doutes subsistent et je deviens
allergique aux manipulations. Affaire à suivre.
Mais la cécité volontaire et idéologique, je la constate dans deux domaines, nos relations avec la Russie, la crise au Proche et au Moyen-Orient.
- Russie : Nous devons à l’égard de la Russie cesser de suivre les ultras Européens et nos chers amis américains qui voient dans Poutine le retour de Staline. La Russie n’est peut-être pas le parangon de la Démocratie, mais nous non plus, et l’anti-Poutine des Bobos est ridicule. La Russie est un partenaire incontournable pour la stabilité européenne, un client économique pour la France et un allié pour la lutte contre les terroristes. Nous devons lever les sanctions.
Sur le Proche et Moyen-Orient, notre politique s’est alignée sur les chéquiers de l’Arabie Saoudite et du Qatar, nous tolérons la politique d’apprentis sorciers de la Turquie.
La politique française au Proche et Moyen-Orient aboutit à une impasse.Il n’est pas tolérable de continuer à croire dans une prétendue Armée de Libération Syrienne Libre (A.S.L) dite modérée face à Damas et son régime qui aurait toutes les responsabilités. Une guerre civile n’est jamais très belle.
Connaissez-vous la différence entre les insurgés dits modérés et les insurgés de l’Etat islamique ou d’Al-Nosra : « Les modérés coupent la tête de droite à gauche et les islamistes de gauche à droite. »
Nous devons renouer avec l’Iran, puissance incontournable au Proche et Moyen-Orient ; nous avons trop tardé.
Dans cet Orient compliqué à notre porte, un peu de réalisme et assez de posture morale.
Nous avons un seul ennemi l’Etat Islamique, ce n’est pas Damas qui a perpétré les attentats à Paris.
C’est enfin grâce à la Paix retrouvée que nous maîtriserons les flux migratoires.
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Alors oui, assez d’idéologie, assez de cécité volontaire, assez de politiquement correct !
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du Monde » déclarait A. Camus. Et au nôtre assurément.
L’Histoire est toujours tragique pour celles et ceux qui s’enferment dans l’aveuglement du « carcan des doctrines » nous dit Marc Ferro. Il existe une autre voie, celle
du réalisme pour faire face à l’adversité qui est désormais sur notre route, « l’adversité qui abat les cœurs faibles mais grandit les âmes fortes » Philippe de Ségur.
Alors soyons forts et debout.
Bonne et heureuse Année à tous et chacun
Bonne et heureuse Année Maisons-Laffitte !
Thomas Flichy de La Neuville
Université de Paris IV - Sorbonne
Vous trouverez le texte et documents de cette conférence en allant directement sur ce lien.
http://www.nationetrepublique.org/ev%C3%A9nements/
LA NOUVELLE DONNE INTERNATIONALE
Un monde sans pilote, une chance pour la France !
par Jacques MYARD,
député, maire de Maisons-Laffitte, président du C.N.R
A l’issue d’une longue période de stabilité, organisée en deux blocs – les rouges, les méchants sous l’autorité de l’U.R.S.S et les bleus, les bons, tous sous la tutelle de l’Alliance atlantique et
des Etats-Unis, la scène internationale, après la chute du mur de Berlin en 1989, est à nouveau entrée en mouvement ; les alliances sont souvent éphémères en fonction des sujets et des enjeux.
Le monde est devenu brownien, sans pilote, il n’y a plus d’hyperpuissance qui domine sans partage le monde, c’est l’ère des puissances relatives. Mais, dans ce monde globalisé, les Etats ont perdu le monopole des relations internationales. Les relations transnationales se sont développées à l’aune de l’explosion des communications internationales.
Une nouvelle donne mondiale est née, c’est une chance pour la France.
L’ère des puissances relatives.
De 1945 à 1989, le monde était assez simple, coupé en deux, le bloc communiste et le monde libre. Depuis le partage de l’Europe à la conférence de Potsdam en juillet 1945, chaque bloc fit la police dans son camp. Il est vrai que la répression du côté soviétique fut constante : Berlin 17 juin 1952, Budapest 1956, Prague 1967.Les deux blocs se jaugeaient à travers des champions secondaires : guerre de Corée 1950, crise de Cuba 1962, confrontations en Afrique, en Angola.
Ce monde bipolaire était hors norme, un monde anormal au regard de l’Histoire.
L’acte final d’Helsinki du 1er août 1975 avec sa troisième corbeille qui consacre le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, a directement concouru à la déstabilisation de
l’U.R.S.S. Il fut publié en U.R.S.S. L’article VII de l’Acte d’Helsinki stipule notamment « Les Etats participants respectent les droits de l’Homme et les libertés fondamentales y compris la liberté
de pensée, de conscience, de religion ou de conviction pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. Ils favorisent en encourageant l’exercice effectif des libertés et des
droits civiques politiques, économiques, sociaux, culturels et autres qui découlent de la dignité de la personne humaine ».
Les intellectuels russes dissidents comme Alexandre Soljenitsyne, prix Nobel de littérature en 1970, et Andreï Sakharov, physicien, prix Nobel de la Paix en 1975 - mais il ne put se rendre à Oslo pour le recevoir – furent encouragés dans leurs actions contre le régime communiste, même si leur influence sur son évolution doit être relativisée.
Les difficultés économiques grandissantes de l’URSS, son incapacité à se réformer, l’arrivée de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir à Moscou en 1985 et sa politique de « perestroïka » - reconstruction – aboutirent à un affaiblissement radical du régime et à la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989.
La fin du monde en deux blocs, de ce monde binaire, la réunification de l’Allemagne, l’émancipation des satellites de Moscou avec le démantèlement de l’U.R.S.S donnèrentnaissance à un monde nouveau dont il n’était pas toujours très évident d’en comprendre les marques, le logiciel.
Certains esprits ironisaient même en déplorant que « l’ennemi – l’U.R.S.S – nous avait trahis! »
Les Etats-Unis apparaissent alors comme la seule superpuissance, Hubert Védrine, Ministre des Affaires Etrangères, parla même « d’hyperpuissance ».C’est l’époque où les Etats-Unis ne semblent avoir en face d’eux aucun concurrent capable de leur résister.Francis Fukuyama publie en 1992, un ouvrage, resté célèbre par sa prophétie osée voire simpliste, « La fin de l’Histoire et le dernier homme » dans lequel il défend l’idée de la fin des idéologies dans l’Histoire et la généralisation de la démocratie libérale. Cette absence de rival à la hauteur de leur puissance entraîinèrent les Etats-Unis dans une période d’hubris, de démesure, avec l’accession au pouvoir des néo-conservateurs qui engagèrent leur pays dans l’aventure irakienne en 2003.
Mais le monde a toujours peur du vide et la suprématie absolue américaine ne dura que le temps d’une rose.
En premier lieu, sur le plan militaire, la première puissance mondiale est en difficulté en Afghanistan et en Irak face à des ennemis qui pratiquent la guerre asymétrique, du faible au fort.
Mais en parallèle, l’émergence de nouvelles puissances asiatiques notamment la Chine, l’Inde, l’Indonésie et en Amérique, le Brésil, relativise la puissance des Etats-Unis mais aussi des Etats européens.
L’ère des puissances relatives est née. Le monde change de logiciel. Les coalitions, au-delà des alliances qui perdurent, se forment et disparaissent en fonction des enjeux et des crises internationales.
- la France refuse de soutenir la coalition conduite par les Américains contre Saddam Hussein, à l’inverse du Royaume-Uni, de l’Espagne
- la question du climat oppose dans un premier temps les Etats de l’Union européenne à la Chine et aux Etats-Unis et c’est l’échec relatif de la conférence de Copenhague de 2009.
- le nucléaire iranien : les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, puissances nucléaires, se retrouvent unis pour s’opposer au programme nucléaire iranien, même si Paris semble adopter une
ligne plus ferme que Washington.
L’ancien secrétaire de la défense des Etats-Unis (2001-2006) Donald Rumsfeld dit à propos de l’évolution de l’alliance atlantique, mais la formule vaut bien au-delà et s’applique à la nouvelle donne mondiale « c’est la mission qui commande la coalition ».
La montée prégnante du monde transnational
L’arrivée des nouvelles puissances émergentes qui inaugure l’ère des puissances relatives, ne constitue pas la seule transformation structurelle de la scène internationale.
En effet, la révolution des moyens de communication – transport et toile informatique – a transformé le monde en un « village planétaire » qui est pris en permanence sous « le poids des mots et le choc des images » selon la formule célèbre de l’hebdomadaire Paris Match.
De surcroît, la dérégulation des flux financiers a mis sous tutelle toute l’économie mondiale, la fragilisant à l’extrême, tel le Titanic sans caissons ; les multinationales, souvent plus puissantes que les Etats, jouent sans limite et sans frontière la carte de la globalisation.
Mais elles ne sont pas les seules, les trafics en tout genre se développent, le crime organisé – drogue, trafic d’armes, prostitution et terrorisme – profitent à l’envi de la totale liberté planétaire des échanges.
Al Qaida, « l’ Etat islamique » qui aspire à s‘ériger en califat sont les nouvelles formes prises par le terrorisme international qui s’inspire d’une interprétation ulra-radicale de l’islam et savent comme nul autre utiliser les ressources d’internet.
Ce monde quasiment sans écluses engendre des flux migratoires dont l’intensité ne cesse d’ augmenter au gré de la faillite politique de certains Etats – Libye, Somalie -, des guerres civiles – Syrie,
Erythrée - et de l’explosion démographique de l’Afrique qui avait 250 millions d’habitants en 1950, en compte 1100 millions aujourd’hui et bientôt 1600 millions d’ici 25 ans.
Un monde sans pilote
Le monde, village planétaire, est devenu brownien, en perpétuel mouvement ; on est loin du monde bipolaire où chaque camp veillait à discipliner ses vassaux - même si sur ce point l’ordre régnait
davantage dans le bloc soviétique que dans le bloc occidental.
L’opinion publique occidentale s’enflamme parfois, s’émeut jusqu’à la colère devant les massacres des guerres civiles ; elle appelle la communauté internationale à agir pour faire cesser les combats, mais la communauté internationale n’existe pas, c’est un mot « valise », réducteur mais commode, le plus souvent vide de sens.
Certes, parfois, le Conseil de sécurité de l’O.N.U, en application du chapitre VII sur le maintien de la paix réussit à prendre des décisions coercitives mais pour combien de vetos ! et combien de
décisions sont suivies d’effet, mises en œuvre ! Bien peu...
Le monde est sans pilote, des conflits perdurent comme la guerre civile en Syrie sans que personne, sans qu’aucune grande puissance ne puisse imposer une solution politique.
Mais il est vrai que l’exemple de la Syrie illustre trop bien la partie magistrale de poker menteur de tous les Etats du Proche-Orient qui prétendent lutter contre le terrorisme et pratiquent le double jeu permanent.
Une chance pour la France
Ce monde est paradoxal : en agitation permanente, sans pilote, il peut apparaître plus instable, plus dangereux que le monde bipolaire, en réalité, il ne l’est ni plus ni moins car il est
autobloquant dès lors qu’une puissance voudrait imposer sa loi, elle coaliserait ses voisins, voire le reste du monde contre elle. La menace a surtout changé de dimension avec l’explosion des
facteurs transnationaux.
Ce monde donne à la France des marges d’actions considérables à la condition qu’elle en ait la volonté et se donne un minimum de moyens.
Les moyens tout d’abord :
C’est en premier lieu son service diplomatique dont la qualité est reconnu par tous les spécialistes, mais qui subit depuis plus de 25 ans une purge budgétaire inadmissible pour un service régalien irremplaçable dont le gouvernement, au risque de devenir aveugle sur la scène internationale, ne peut se passer. Dans certains pays, la France n’est représentée que par un Ambassadeur et un ou deux diplomates, ce n’est pas admissible.
C’est ensuite, ses forces armées qui couvrent l’action diplomatique et la crédibilisent. Là encore, la France joue avec le feu, même si le Président de la République sous la pression des événements, a été contrait de revenir sur des décisions de réduction des effectifs. Nous devons prendre conscience qu’en dessous de 2% de notre P.I.B- hors pensions- consacrés à notre défense, nous nous mettons en état de faiblesse face à la montée des périls.
Les moyens, c’est aussi réviser notre politique économique et budgétaire imposée par l’Union européenne et qui provoque la récession. J’ai analysé dans mon livre « la Nation ou le chaos » publié en 2014 chez l’Harmattan, les 7 péchés capitaux de la France, fautes internes et fautes européennes qui pèsent sur notre économie. J’y renvoie le lecteur.
Une chose est certaine, les réformes doivent être structurelles et concerner au niveau interne le temps de travail, les retraites, notre mille feuilles territorial, les largesses sociales, la fiscalité et, au niveau européen, la politique industrielle, absente, la réciprocité dans les échanges commerciaux, lacunaire, et la monnaie unique, inadaptée.
Cette dernière considération amène la question des alliances et de l’Europe.
La France a rallié l’O.T.A.N – sauf le comité nucléaire – ; ce n’était pas une nécessité et je m’y suis opposé. La thèse était de rallier nos partenaires européens à une défense européenne selon le
trilogisme : la France est partisane d’une défense européenne, nos partenaires de l’O.T.A.N, la France entre donc dans l’O.T.A.N pour convaincre nos partenaires d’adhérer à une défense européenne -
que l’on attend toujours comme Godot !
Toutefois, il faut constater que l’Alliance atlantique et l’O.T.A.N se sont fondamentalement transformées. Certes l’O.T.A.N fonctionne selon un logiciel américain uniquement et les prétentions françaises d’avoir cru pouvoir les modifier étaient et demeurent illusoires.
Mais l’O.T.A.N n’est plus un bloc, et fonctionne à la carte dès lors que les Américains l’ont accepté. Selon les dires de Rumsfeld « c’est la mission qui commande la coalition »
Mais attention, ce n’est pas et ne sera jamais un blanc-seing des Américains qui pourront toujours bloquer l’utilisation des moyens de l’O.T.A.N s’ils estiment que l’action de certains de leurs alliés est contraire à leurs intérêts.
La France doit, en conséquence, garder une complète autonomie militaire, notamment en terme de renseignements satellitaires.
La question de la politique étrangère de l’Union européenne doit être examinée avec attention car empreinte d’une forte utopie, elle constitue un cadre paralysant redoutable.
Lors de plusieurs réunions de la commission des Affaires Etrangères, Jacques Delors lui-même, que l’on ne peut suspecter d’europhobie, a clairement déclaré « il n’y aura jamais d’Europe puissance, c’est une utopie du quai d’Orsay et il n’y aura jamais de réelle politique étrangère commune ».
Toutefois, cela m’empêche pas l’Union européenne d’avoir créé un service diplomatique et d’avoir obtenu des Etats membres l’autorisation de qualifier ses représentants hors Union, d’Ambassadeur. Tout cela au nom d’une fuite en avant coutumière de la technocratie de Bruxelles.
La réalité est bien loin du mythe européen, car les 28 n’ont ni les mêmes analyses, ni surtout les mêmes intérêts : la Roumanie souhaite l’entrée de la Turquie dans l’Union, les Etats Baltes et la Pologne voient toujours en Moscou la capitale des Soviets et en Vladimir Poutine, un nouveau « petit père des peuples » enclin à l’expansionnisme.
Dans ces conditions, s’aligner sur nos partenaires européens au nom de la solidarité européenne obligée, aboutit à directement agir contre nos intérêts et paralyse toute initiative.
La France doit agir comme une puissance d’équilibre entre Washington et Moscou qui est un partenaire de poids sur le continent européen
La France doit conduire une politique étrangère indépendante tous azimuts
La France est membre de l’Alliance atlantique et le restera ; elle est membre de l’Union européenne et le restera. Même si cette dernière devra être refondée totalement, à peine de mourir d’apoplexie en raison de son trop plein de compétences et de son incapacité à agir.Relevons au passage qu’une refondation de l’Union européenne devrait permettre au budget français de récupérer chaque année 9 milliards d’euros, soit le solde du coût de l’Union européenne pour la France, qui seront les bienvenus pour notre défense et notre diplomatie. Assez d’aveuglement philanthropique !
Aujourd’hui le danger n’est plus sur la Vistule ou l’Oder-Neisse, les chars soviétiques ne sont plus à deux étapes du tour de France, la France doit réorienter radicalement son action diplomatique sur les nouvelles ruptures, les nouveaux enjeux et s’exprimer souverainement. Notre avenir se joue aujourd’hui sur notre flan sud, en Méditerranée, au Proche et Moyen-Orient et en Afrique, continents et régions traversées par des ruptures géostratégiques d’une rare ampleur à 2 heures d’avions de la France.Nous devons y mener des actions bilatérales avec notamment des moyens rapatriés de l’Union européenne.
Nous devons cesser d’agir de manière multilatérale, ce qui dissout nos moyens dans la masse et les rend politiquement anonymes. L’heure est au multi-bilatéral afin de tirer le bénéfice politique de nos actions.
Quant au reste du Monde, l’Asie, les Amériques, nous devons avoir la sagesse d’y pratiquer des stratégies d’influence commerciales, économiques et surtout culturelles tout en suivant politiquement l’évolution de ces continents en raison de notre siège de membre permanent du conseil de sécurité que nous ne saurions partager avec quiconque !
Conclusion
Comme nous le disions jadis ironiquement à Berlin, nous sommes au pied du mur.
L’alternative est simple : ou nous continuons à croire aux utopies naïves de l’Europe et du multilatéral et nous nous effaçons derrière ces constructions artificielles et quittons l’Histoire, ou nous reprenons la maîtrise de nos décisions et de notre destin et nous continuons à participer souverainement au concert des Nations, en faisant entendre la singulière mais forte voix de la France.